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Patrimoine religieux

La première église de Houdan, à cet emplacement, fut construite au XIe siècle sous le patronyme de Saint-Jacques-le-Majeur. Elle fut reconstruite à partir du début du XVIe siècle avec les dons des habitants (contre promesses d'indulgences). En 1510, le patronyme de saint Christophe vient s'ajouter à celui de saint Jacques. Le financement par dons privés explique la longueur des travaux : ils s'achevèrent au début du XVIIIe siècle. Avec une construction qui s'étale sur trois siècles, l'église de Houdan syncrétise la transition du gothique flamboyant au style Renaissance. Par exemple : remplages de style flamboyant sur les fenêtres, chapiteaux Renaissance sur les piliers du transept. Le transept n'a d'ailleurs qu'un bras et il manque au clocher sa partie supérieure. Sans doute un manque de financement.
L'église Saint-Jacques-le-Majeur-Saint-Christophe fut classée Monument historique en 1840. Longue de 50 mètres, avec un intérieur assez dépouillé, elle n'en vaut pas moins la visite pour sa juxtaposition des différents styles artistiques, des murs gothiques jusqu'au retable du maître-autel de 1672, sans oublier une fresque de 1582 et les clés de voutes pendantes. La verrière est constituée de verres blancs où ont été insérés des fragments de vitraux du XVIe siècle, certains avec une très belle grisaille.

A voir en particulier à l’extérieur :

Sur la façade occidentale, le portail date du XVIe siècle. Sa partie supérieure est en style Renaissance.

A la Révolution, l'église de Houdan est transformée en temple de la Raison. Le linteau en porte l'inscription - surprenante à cet emplacement :
«LE PEUPLE FRANÇAIS RECONNAÎT L'EXISTENCE DE L'ÊTRE SUPRÊME ET DE L'IMMORTALITÉ DE L'ÂME.»

A voir en particulier à l’intérieur :

Le tableau du retable du maître-autel. Cette œuvre de 1670, peinte par Louis Ligerie (élève, puis collaborateur de Charles le Brun), représente l'adoration des Mages

La Chapelle rayonnante Notre-Dame de Montserrat avec sa fresque de 1582. Une trentaine de Houdanais se rendirent en pèlerinage en Catalogne pour demander à la Vierge de faire cesser l'épidémie de peste qui sévissait dans leur région.

Cet édifice est une survivance de l'une des deux églises construites à Montchauvet au XIIe siècle. Elle fut construite entre 1133 et 1137 en même temps que le château. Après un incendie, la nef est agrandie au XVII° siècle. Dédié primitivement à saint Fiacre, elle n'est placée sous le vocable de sainte Madeleine qu'après la destruction de l'autre église. Le clocher primitif, disparu en 1910, remonte certainement à la première campagne de construction décidée par l'abbé de Saint-Germain-des-Prés Hugues III. Il est déjà fissuré lorsque, le 1er décembre 1909, un violent ouragan l'éventre et fait redouter son effondrement. Malgré les protestations de la population, le maire, appuyé par le sous-préfet de Mantes, le fait dynamiter le 25 mai 1910. Sa chute provoque des dommages considérables à l'église et aux maisons voisines. Le poète Jean Richepin, de l'Académie française, propriétaire du château de Trois Fontaines, dénonce cet acte de vandalisme auquel la vague d'anticléricalisme du début du XXe siècle n'est pas étrangère. Il fait reconstruire à ses frais la tour et le clocher en 1912. La destruction de la nef est cependant poursuivie de façon systématique dans les années suivantes.

De l’époque romane, il subsiste le cœur, le transept et le portail.

A voir en particulier à l’extérieur :

Les vestiges resultants de la destruction du clocher

A voir en particulier à l’intérieur :

La clé de voute du XII° siècle

Les fonds baptismaux du XIII° siècle

La vierge à l’enfant en pierre du XIV° siècle

Le retable du XVII° siècle

Le lutrin-Aigle du XVIII° siècle

De l'église primitive subsiste la nef, en partie du XIIe siècle. La façade occidentale, comparable par sa forme à celle de Boissets, est, malgré sa décoration, néo-classique. Une partie de la nef est restée romane et date du XIIe. L'autre partie fut rénovée au XVIe dans les styles gothique flamboyant puis renaissance. Le clocher et la tour furent ajoutés au XVIIe, la sacristie au XVIIIe. Les auteurs locaux attribuent l'initiative de cette reconstruction au seigneur de Richebourg, Charles de Sabrevois. Il s'agirait d'un vœu expiatoire. L'histoire locale rapporte que Charles de Sabrevois (+1537), seigneur de Richebourg tant redouté dans la région, assassina le curé de la paroisse. Pour expier ses péchés, le pape lui commanda la rénovation de la vieille église romane de Richebourg. Ne disposant pas des fonds nécessaires, il usa à son insu, de la fortune de son épouse...protestante. L’église est inachevée car l'affaire dévoilée et  l'importance des frais engagés fâchent son épouse qui l'empoisonne.

A voir en particulier à l’intérieur :

Statue polychrome de sainte Barbe XVI°

L’Église Saint-Pierre-Es-Liens est une église érigée vers la fin du XII° siècle, début du XIII tout au moins en ce qui concerne le clocher carré, massif et flanqué d'une tourelle d'escalier. Le clocher fut remanié au XVI° où il prend l’aspect d’un donjon. Il abrite un maitre-autel construit en bois de la 2°moitié du XVII° siècle qui comporte un élément décoratif essentiel, une vigne en relief.

L’intérieur de la partie XVIème siècle a été complètement remanié à l’époque moderne par l’architecte Lucien GAUTHIER.

La deuxième partie datant du XVIème siècle est due aux générosités de Michel MOUFLE en 1550, de Antoine de CANION en 1594 comme l’atteste l’inscription de la pierre sculptée, scellée dans le mur au fonds du chœur.

A voir en particulier à l’intérieur :

Le maitre autel

Un retable du XVIIe siècle, une statue en bois de saint Pierre datant du XVe siècle et un saint Damien datant du XVIIe siècle.

L’église de Condé sur Vesgre est dédiée à St Germain. L’église sous sa forme actuelle date du XIIème  siècle, avec des phases de travaux aux 16ème et 19ème siècles. Elle dispose du clocher le plus haut des alentours. Elle a eu, après le Moyen Age et probablement jusqu’aux travaux du 19ème siècle, des chapelles latérales sur le mur sud, et un porche d’entrée à la base du clocher actuel. Le portail de facture romane date du XIIème siècle.

L’église de Condé renferme une remarquable voûte en forme de coque de bateau renversé. Jusqu’en 1826, la voûte de 1542 était en chêne ornée d’inscriptions et de dessins. Des pièces conservées de cette ancienne voûte sont encore visibles. L’église comprend également un ensemble de boiseries en chêne exceptionnel car il est complet et sa disposition inchangée depuis le 18ème siècle.

L’église abrite plusieurs tombes, dont 2 ont été conservées, l’une date du 16ème siècle, l’autre du 17ème. La première est la dalle commémorative de la famille Lepage, la seconde est la pierre tombale du curé Ridereau de Langlois, prêtre et seigneur de Condé.

Les vitraux du chœur datent de la renaissance, avec des travaux de rénovation en 1890 et 1953. L’un de ces vitraux représente l’enfance du Christ. Un des rois mages est figuré sous les traits de François 1er. Sur ce même vitrail, la circoncision de Jésus est explicite.

A voir en particulier à l’intérieur :

Boiseries avec panneaux sculptés sur les murs, Chaire à prêcher, Confessionnal, Banc d’œuvre complet avec autel sculpté des initiales SG, Lutrin et miséricorde du 16ème siècle

Sur le vitrail, blasons figurant les armes de la famille Ridereau de Langlois, ainsi que celles de la ville de Mantes.

Différentes statues.